Les partenariats sous l'angle de la coopération
Une démarche de 20 ans…
Une coopération à 360°
Pour nous, membres de Cisame, la coopération se décline à 360°. Cette démarche implique tout autant la coopérative comme personne morale que les individualités (et leurs réseaux) qui la constituent. En interne, elle concerne les associés de la coopérative entre eux. Elle est aussi une forme de relation que nous développons avec nos clients (dans le « côte à côte »). Enfin, elle est également présente dans les relations partenariales que nous construisons en co-traitance ou sous-traitance avec des consultants non membres de Cisame, prestataires de service ou autres professionnels.
Nous considérons la coopération comme une ouverture — au sens de la loi 2002-2 — : à ce titre, elle est une condition nécessaire de notre développement. Elle fait partie de nos axes de réflexion interne dans le cadre de la démarche ISO 26000 que nous menons en continu.
La double qualité des associés : un atout pour approfondir la coopération
En qualité d’associé les membres d’une coopérative répondent des engagements de leur coopérative. Simultanément, en qualité de consultant individuel — « intuitu personae » — ils contribuent au développement de l’entreprise commune.
Sur le sujet des relations extérieures comme sur d’autres, cette double qualité est précieuse car elle permet de tricoter ensemble les liens d’où qu’ils viennent : de l’histoire de la Coopérative ou des réseaux propres des consultants qui la constituent.
Cette double qualité permet des collaborations ponctuelles ou régulières impliquant un des consultants en son nom propre. Une Charte interne en fixe les conditions et les limites. Nous voyons ces démarches individuelles comme des moments d’ouverture profitable à tous : ils permettent notamment de faire perdurer et développer des liens sur des champs de compétences spécifiques à chacun des membres de Cisame.
La coopération : l’« ADN » de notre démarche
Sur un plan chronologique, très tôt, nous nous sommes intéressés à la co-activité et à la « sous-traitance partenariale en réseau » à l’occasion d’une intervention réalisée pour une entreprise générale du bâtiment qui souhaitait engager une relation avec ses sous-traitants qui ne rime pas avec maltraitance.
Par la suite, plusieurs d’entre nous se sont investis dans la création du club régional de la Société Française d'Evaluation pour contribuer à des démarches évaluatives qui ne se caricaturent pas elles-mêmes. Cela nous a amené à interroger les liens entre un prestataire et un commanditaire pour qu’ils ne se résument pas à une relation de service ou à une relation de pression.
Nous nous sommes également investis dans les réseaux de l’économie sociale et solidaire (ESS) en participant à l’organisation des premiers forums régionaux de l’ESS ainsi qu’au sein de l’union régionale des SCOP.
Plus tard, nous nous sommes impliqués dans des PDD (partenariats de développement) qui réunissaient des intervenants d’horizons variés et qui allaient, ensemble, réaliser une action coordonnée soutenue par le fonds social européen.
Sur toute la période (10 ans) où nous avons fonctionné sous la forme d’une SCOP, nous avons cherché à établir avec d’autres bureaux d’étude fonctionnant également sous ce statut ce qui faisait la spécificité de nos interventions.
Notre transformation, en 2008, en Coopérative loi 1947 a créé une nouvelle donne où la coopération tous azimuts devient véritablement l’affaire de tous : cela reste une question institutionnelle mais c’est aussi plus qu’avant une question qui implique les associés en tant que personnes physiques. C’est dans ce contexte qu’a été engagée notre démarche ISO 26000.
Une charte déontologique des partenariats opérationnels.
Dans cette perspective les partenariats, dans leurs différentes formes, constituent, à nos yeux, une opportunité de développement pour les deux parties. Ils permettent de renforcer les propositions faites aux clients et d’optimiser les interventions qui deviennent ce faisant des interventions conjointes. L’objectif est d’enrichir les compétences mobilisées en les mutualisant.
Ce partenariat de coopération est encadré par une Charte déontologique dont la signature est revue annuellement après avoir effectué une évaluation conjointe des travaux partagés.